Depuis combien de temps exercez-vous votre profession et comment l’avez-vous choisie ?
De 1975 à 1978 Collège d'enseignement professionnel à Pierre Semard Vitry sur Seine.
De 1978 à 2009 : perfectionnement de mon métier dans divers ateliers parisiens spécialisés en restauration de meubles du XVII au XIX siècle, en tant que salarié.
De 2009 à aujourd'hui Artisans d'Art en créant mon propre atelier, maître d'apprentissage d’élèves en alternance avec le lycée Jacques Brel à Choisy le Roi et employeur pendant 3 ans.
Étant fils de tonnelier, je suis naturellement né dans les copeaux. Enfant passionné par le comment ça marche, je ne ratais jamais une occasion de démonter tout ce qui me tombait sous la main. Il est évident que curiosité, amour pour les objets et copeaux m'ont orienté vers le métier qui est le mien.
Comment la projetez-vous dans l’avenir ?
Il est difficile de se projeter, car ce métier, de passion, exercé à 100 % à la main est complétement à l'opposer de nôtre monde actuel géré par ses besoins économiques (rentabilité mécanisation coût de revient).
Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui souhaiteraient exercer votre activé ?
Il faut être un peu marginal économiquement par rapport à notre société centrée sur ses besoins de consommation incessante. Puis être d'une patience à toute épreuve, minutieux, ordonné et soigné. Aimer l'Art et son histoire, aimer travailler seul ou dans de tout petits ateliers. Ne pas être un ours. Aimer expliquer les techniques de nos devanciers, écouter nos collectionneurs qui nous narrent le coup de cœur de leur achat, du parcours de l'objet dans leur famille, bref leur vie.
Combien de temps par jour consacrez-vous à votre travail ?
Par définition, un artisan d'Art, est artisan 24 h sur 24. Exercer son savoir-faire, consacrer du temps à ses clients, ses fournisseurs, gérer sa comptabilité, l'administratif, sa communication (salon, conférences, etc.) est une activité à plein temps qui s'avère souvent stressante car; clients, fournisseurs et organismes fiscaux vous pressent.
S’il y a lieu, quelles seraient les demandes que vous formuleriez auprès de nos politiciens pour vous faciliter le quotidien dans votre activité et lui donner un avenir plus sûr ?
Le respect de nos titres. Artisans, Artisans d'Art, Maitre Artisans sont des titres à respecter (Un ouvrier employé chez Louis-Vuitton n'est pas un Artisan. Aussi talentueux soit-il).
Le respect de notre nomination. Un restaurateur de meuble ancien se doit d'être en premier lieu ébéniste(après une formation respective). Un ébéniste reste le professionnel spécialisé en création et embellissement du meuble et objet de luxe. Ce nom n'est que trop souvent utilisé par des agenceurs, cuisinistes, menuisiers, etc.
Suppression de l'aide directe aux entreprises pour la formation d'apprenti. Création d'une bourse d'apprentissage à la charge du formateur et de l'éducation Nationale. Souplesse du contrat d'apprentissage permettant au formateur de le résilier à tout moment pour un apprenti estimé sans avenir dans le métier et à l'apprenti, s'il juge que son formateur n'est pas à la hauteur de ses souhaits.
De 1975 à 1978 Collège d'enseignement professionnel à Pierre Semard Vitry sur Seine.
De 1978 à 2009 : perfectionnement de mon métier dans divers ateliers parisiens spécialisés en restauration de meubles du XVII au XIX siècle, en tant que salarié.
De 2009 à aujourd'hui Artisans d'Art en créant mon propre atelier, maître d'apprentissage d’élèves en alternance avec le lycée Jacques Brel à Choisy le Roi et employeur pendant 3 ans.
Étant fils de tonnelier, je suis naturellement né dans les copeaux. Enfant passionné par le comment ça marche, je ne ratais jamais une occasion de démonter tout ce qui me tombait sous la main. Il est évident que curiosité, amour pour les objets et copeaux m'ont orienté vers le métier qui est le mien.
Comment la projetez-vous dans l’avenir ?
Il est difficile de se projeter, car ce métier, de passion, exercé à 100 % à la main est complétement à l'opposer de nôtre monde actuel géré par ses besoins économiques (rentabilité mécanisation coût de revient).
Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui souhaiteraient exercer votre activé ?
Il faut être un peu marginal économiquement par rapport à notre société centrée sur ses besoins de consommation incessante. Puis être d'une patience à toute épreuve, minutieux, ordonné et soigné. Aimer l'Art et son histoire, aimer travailler seul ou dans de tout petits ateliers. Ne pas être un ours. Aimer expliquer les techniques de nos devanciers, écouter nos collectionneurs qui nous narrent le coup de cœur de leur achat, du parcours de l'objet dans leur famille, bref leur vie.
Combien de temps par jour consacrez-vous à votre travail ?
Par définition, un artisan d'Art, est artisan 24 h sur 24. Exercer son savoir-faire, consacrer du temps à ses clients, ses fournisseurs, gérer sa comptabilité, l'administratif, sa communication (salon, conférences, etc.) est une activité à plein temps qui s'avère souvent stressante car; clients, fournisseurs et organismes fiscaux vous pressent.
S’il y a lieu, quelles seraient les demandes que vous formuleriez auprès de nos politiciens pour vous faciliter le quotidien dans votre activité et lui donner un avenir plus sûr ?
Le respect de nos titres. Artisans, Artisans d'Art, Maitre Artisans sont des titres à respecter (Un ouvrier employé chez Louis-Vuitton n'est pas un Artisan. Aussi talentueux soit-il).
Le respect de notre nomination. Un restaurateur de meuble ancien se doit d'être en premier lieu ébéniste(après une formation respective). Un ébéniste reste le professionnel spécialisé en création et embellissement du meuble et objet de luxe. Ce nom n'est que trop souvent utilisé par des agenceurs, cuisinistes, menuisiers, etc.
Suppression de l'aide directe aux entreprises pour la formation d'apprenti. Création d'une bourse d'apprentissage à la charge du formateur et de l'éducation Nationale. Souplesse du contrat d'apprentissage permettant au formateur de le résilier à tout moment pour un apprenti estimé sans avenir dans le métier et à l'apprenti, s'il juge que son formateur n'est pas à la hauteur de ses souhaits.
