Depuis combien de temps exercez vous votre profession et comment l’avez-vous choisi ?
Après presque 20 ans dans le monde corporate de la beauté au marketing et à l’éducation, j’ai changé de cap : reconversion professionnelle pour poursuivre un rêve de devenir ébéniste-menuisière.
Cela fait 3 ans que je pratique avec passion ce nouveau métier.
Comment je l’ai choisi ? Depuis l’enfance, mes parents nous encourageaient à les aider à retaper des meubles chinés. J’ai toujours continué à “bricoler” le bois jusqu’à vouloir apprendre à le faire dans les règles de l’art et d’en faire mon métier.
Comment projetez-vous dans l’avenir ?
Chais pas. Aucune certitude pour le moment., mais je suis sereine et confiante.
Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui souhaiteraient exercer votre activité ?
Munissez-vous d’autres compétences (finances, comptabilité, communication, marketing, investissements……) avant de vous plonger dans un métier purement artisanal. Cette vie se gagne difficilement, et pour ne pas être obligé d’accepter des travaux désagréables pour survivre, il vaut mieux avoir d’autres armes pour compléter.
Combien de temps par jour consacrez-vous à votre travail ?
Pfff….(tic français que j’essaye d’imiter!) 8 heures par jour en moyenne : entre les rv clients, la recherche avant d’établir les devis, les fournisseurs, les discussions avec d’autres professionnels pour trouver des solutions à des problèmes rencontrés, la fabrication, les déplacements pour aller chercher du bois, des placages, pour aller dans d’autres ateliers munis de machines spécifiques, l’installation chez les clients, l’administratif, la communication,
J’estime que 25 % de mon temps est passé à la fabrication, 75 % du temps à l’administratif, la recherche, la communication, la logistique…. En réalité, je pense que c’est beaucoup plus, comme pour toute jeune entreprise….
Après presque 20 ans dans le monde corporate de la beauté au marketing et à l’éducation, j’ai changé de cap : reconversion professionnelle pour poursuivre un rêve de devenir ébéniste-menuisière.
Cela fait 3 ans que je pratique avec passion ce nouveau métier.
Comment je l’ai choisi ? Depuis l’enfance, mes parents nous encourageaient à les aider à retaper des meubles chinés. J’ai toujours continué à “bricoler” le bois jusqu’à vouloir apprendre à le faire dans les règles de l’art et d’en faire mon métier.
Comment projetez-vous dans l’avenir ?
Chais pas. Aucune certitude pour le moment., mais je suis sereine et confiante.
Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui souhaiteraient exercer votre activité ?
Munissez-vous d’autres compétences (finances, comptabilité, communication, marketing, investissements……) avant de vous plonger dans un métier purement artisanal. Cette vie se gagne difficilement, et pour ne pas être obligé d’accepter des travaux désagréables pour survivre, il vaut mieux avoir d’autres armes pour compléter.
Combien de temps par jour consacrez-vous à votre travail ?
Pfff….(tic français que j’essaye d’imiter!) 8 heures par jour en moyenne : entre les rv clients, la recherche avant d’établir les devis, les fournisseurs, les discussions avec d’autres professionnels pour trouver des solutions à des problèmes rencontrés, la fabrication, les déplacements pour aller chercher du bois, des placages, pour aller dans d’autres ateliers munis de machines spécifiques, l’installation chez les clients, l’administratif, la communication,
J’estime que 25 % de mon temps est passé à la fabrication, 75 % du temps à l’administratif, la recherche, la communication, la logistique…. En réalité, je pense que c’est beaucoup plus, comme pour toute jeune entreprise….
S’il y a lieu, quelles seraient les demandes que vous formuleriez auprès de nos politiciens pour vous faciliter le quotidien dans votre activité et lui donner un avenir plus sûr ?
Je trouve que la France a déjà beaucoup de mesures en place pour protéger les métiers d’art. Mais, s’ils pouvaient me commander quelques pièces pour chez eux, ce serait déjà une preuve de foi en les métiers d’art. Et puis pour démocratiser l’idée d’avoir un meuble ou agencement de grande qualité réalisé par un artisan des métiers d’art chez soi, implémenter des réductions d’impôts comme se fait pour l’isolation, etc.. Par exemple : obligation d’utiliser du bois français FCPE, assemblages sans colle, vernis ou peinture à l’eau, réalisation par un artisan qualifié en ébénisterie…..
Je trouve que la France a déjà beaucoup de mesures en place pour protéger les métiers d’art. Mais, s’ils pouvaient me commander quelques pièces pour chez eux, ce serait déjà une preuve de foi en les métiers d’art. Et puis pour démocratiser l’idée d’avoir un meuble ou agencement de grande qualité réalisé par un artisan des métiers d’art chez soi, implémenter des réductions d’impôts comme se fait pour l’isolation, etc.. Par exemple : obligation d’utiliser du bois français FCPE, assemblages sans colle, vernis ou peinture à l’eau, réalisation par un artisan qualifié en ébénisterie…..
